Rédiger un testament : comment ne pas faire d’erreurs ?

Publié le : 18 janvier 20224 mins de lecture

À un certain moment de la vie, rédiger un testament s’avère utile ou impératif. Néanmoins, un tel document se doit d’être écrit dans les règles de l’art. Faute d’inattention ou de non-respect des clauses obligatoires, d’éventuelles contestations sont à craindre dans l’avenir. Chaque détail importe qu’il vaille mieux éviter toute forme d’erreur. Pour ce faire, vous pouvez suivre les astuces suivantes.

Bien auditer ses biens et ses héritiers

Si vous envisagez de rédiger vous-même vos volontés sur vos héritages, il s’agira d’un « testament olographe ». Sachez que ce type de document ne peut avoir qu’un unique auteur. Au risque de répéter l’opération plusieurs fois, pensez à auditer vos biens et vos héritiers. En cas d’oubli, il faudra tout refaire. Vous devrez également éviter de déshériter un bénéficiaire réservataire. Pour parer à toute déconvenue future, il convient de léguer une part minimale à chacun de vos héritiers. Vous pouvez donner une part de votre patrimoine à des tiers, à savoir : des cousins éloignés ou des associations. Cependant, vous aurez à vous munir des informations complètes nécessaires sur de telles entités.

Être précis au maximum

La première précision concerne la datation de votre testament. L’année, le mois et le jour doivent y figurer de manière à garantir la validité de l’écrit. Il en est pareil pour chacun de vos biens tels que les informations sur un terrain, une maison, etc. que vous voudriez léguer aux héritiers. Si une quelconque division est prévue, vous aurez à être le plus précis possible. Aucune mention ni phrase de votre document ne doit être énigmatique. Chaque partie devra véhiculer un message ou une volonté bien concise. La précision se réfère également à l’absence de toute intention contradictoire. Par exemple, vous pouvez faire don d’argent à vos descendants au lieu d’un immobilier, il suffit de bien l’expliciter. Il en est de même pour vos attentes comme l’organisation d’obsèques, par exemple.

Demander des vérifications du notaire

La clarté du manuscrit fait partie des détails les plus pertinents pour éviter tout risque de contestation. Demander une relecture totale, voire plusieurs fois, du testament avant la signature. Cette phase permet aussi au notaire de vérifier si des parties risquent de générer des fausses interprétations. Il se peut alors que plusieurs exemplaires soient rédigés avant la version définitive. Les grandes lignes d’un testament sont principalement vos volontés. Il est à noter qu’un testament n’est valide que si sa rédaction est manuscrite. Il vaut mieux éviter toute version imprimée, numérique… Dans le cas où vous recourez à un notaire pour la rédaction, ce sera un « testament authentique ».

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